Un événement pour célébrer les femmes ingénieures et promouvoir des parcours inspirants. C’est l’ambition de la cérémonie Ingénieuses 2022, dont la 12ème édition avait lieu ce jeudi 19 mai à l’école EPF. À cette occasion, Causette a rencontré deux femmes nominées, engagées pour féminiser leurs professions et lutter contre l'autocensure des filles au collège.
Le lieu n’a pas été choisi au hasard. L’EPF, ancienne Ecole Polytechnique féminine exclusivement dédiée à la formation des femmes jusqu’en 1994, a accueilli ce jeudi 19 mai la 12ème édition de l’opération « Ingénieuses », mise en place par la Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs (CDEFI) depuis 2011. À l’heure où seulement 28% des étudiant·es en étude d’ingénierie sont des femmes, les membres de l’association se sont retrouvé·es pour récompenser des figures qui portent des initiatives visant à lutter contre la sous-représentation des femmes dans les filières scientifiques et informatiques.
Parmi les nominées, Clara Wang-Wah, élève-ingénieure de 22 ans à l’Ecole de l’Air et de l’Espace et en formation militaire et aéronautique à Salon-de-Provence, et Sylvie Pierunek, lauréate du prix de la femme ingénieure et responsable de 56 ans d’une équipe technique de conception de microcontrôleurs chez STMicroelectronics. Rencontre avec ces deux femmes aux parcours très différents, mais réunies autour d’un engagement : promouvoir leur formation auprès des jeunes collégiennes et lycéennes.
Causette : Qu’est-ce qui vous a poussées à choisir l’ingénierie ?
Clara Wang-Wah : J’ai toujours été passionnée par le milieu de l’aéronautique et je me suis très vite dirigée vers le métier de pilote. Je possède d’ailleurs déjà un brevet de pilote planeur ! L’ingénierie me permet surtout d’avoir la connaissance technique de l’appareil avant de pouvoir le piloter, et ces deux aspects-là me passionnent depuis toute petite.
Sylvie Pierunek : Moi aussi[…]