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© YouTube Toomaj Salehi

Toomaj Salehi, célèbre rap­peur ira­nien est condam­né à mort pour avoir sou­te­nu les mani­fes­ta­tions après la mort de Mahsa Amini

Un tri­bu­nal ira­nien a condam­né à mort un célèbre rap­peur ira­nien empri­son­né depuis plus d'un an et demi pour son sou­tien au mou­ve­ment de contes­ta­tion de 2022 déclen­ché après la mort de Mahsa Amini, a rap­por­té mer­cre­di un média local.

“Le tri­bu­nal révo­lu­tion­naire d’Ispahan […] a condam­né Toomaj Salehi à la peine de mort pour cor­rup­tion sur Terre”, l’un des chefs d’accusation les plus graves en Iran, a indi­qué l’avocat du chan­teur, Amir Raisian, cité par le quo­ti­dien Shargh.

Le tri­bu­nal révo­lu­tion­naire avait accu­sé le rap­peur d'"inci­ta­tion à la sédi­tion, ras­sem­ble­ment, conspi­ra­tion, pro­pa­gande contre le sys­tème et appel aux émeutes", selon l'avocat.

Le rap­peur de 33 ans avait été arrê­té en octobre 2022. Il avait sou­te­nu via ses chan­sons et sur les réseaux sociaux le mou­ve­ment de contes­ta­tion déclen­ché après la mort le 16 sep­tembre 2022 de Mahsa Amini, une jeune Kurde ira­nienne déte­nue par la police des mœurs, qui lui repro­chait d'avoir enfreint le code ves­ti­men­taire strict pour les femmes.

Des artistes étranger·ères lui avaient alors appor­té leur sou­tien, crai­gnant qu’il ne soit condam­né à mort.

Plusieurs cen­taines de per­sonnes, dont des membres des forces de l’ordre, ont été tuées et des mil­liers arrê­tées au cours des mani­fes­ta­tions qui se sont tenues en octobre et novembre 2022 en Iran, avant de refluer.

Neuf per­sonnes ont été exé­cu­tées en lien avec ce sou­lè­ve­ment, selon des ONG.

Dix experts de l’ONU se sont dits, ce jeu­di, alar­més par sa condam­na­tion à mort.

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