Depuis le début de l’année, en Espagne, sept enfants ont été tué·es par leur père dans un contexte de violences conjugales. Ces infanticides ont provoqué l’indignation générale et l’engagement du gouvernement à lutter contre la “violence vicariante”. Cette expression, largement répandue de l’autre côté des Pyrénées et encore méconnue en France, désigne un type de violence de genre par procuration infligé aux enfants pour faire souffrir leur mère.
Xavi, Noa, Elisa, Larisa, Ayax, Yago, Maria. Leurs noms ont fait la Une des journaux et l’ouverture des matinales radio en Espagne entre janvier et avril 2024. Âgés de 2 à 10 ans, ces sept enfants ont tous et toutes été assassiné·es par un père auteur de violences conjugales. Des “victimes de violence vicariante”, comme les désigne la presse espagnole, qui aborde ces infanticides non comme un fait divers, mais un problème de[…]