L'agence fédérale de santé publique américaine a révélé jeudi que quatre patientes d'un spa au Nouveau-Mexique auraient contracté le VIH après un "vampire facial", un soin du visage à base de plaquettes de plasma.
Ce qu'on ne ferait pas pour la fontaine de jouvence. Aux États-Unis, le CDC (Centres pour le contrôle et la prévention des maladies) a révélé dans une enquête publiée jeudi dernier que quatre anciennes clientes d'un spa sans licence d'Albuquerque au Nouveau-Mexique (sud-ouest) auraient contracté le VIH après un "vampire facial". Ce soin du visage – une procédure à micro-aiguilles à base de plasma riche en plaquettes (PRP) – doit son nom à son rendu sanguinolent. Il consiste à prélever un échantillon du sang du ou de la patient·e et à en extraire le plasma pour le réinjecter dans le visage en ponctionnant la peau. Une intervention esthétique qui stimulerait la régénération cellulaire et renforcerait le collagène de la peau, la rendant plus éclatante et ferme.
Des aiguilles réutilisées
Comme nombre de grandes avancées de notre temps, on doit l'avènement du "vampire facial" à Kim Kardashian qui, toujours à la pointe, en vantait déjà les mérites en 2013. Depuis, la pratique s'est largement démocratisée et fait désormais partie du panel prisé des soins esthétiques de luxe. En France, l'influenceuse Nabilla Vergara a elle aussi eu recours à ce traitement, proposé dans de nombreux instituts de beauté français – où il coûte en moyenne 500 euros, prix plus répulsif qu'une gousse d'ail.
Le spa mis en cause dans l'enquête du CDC – aujourd'hui fermé – se situe dans la ville d'Albuquerque, au[…]