Hormis cas exceptionnel d’une étiquette moderne faisant penser à un “vin alternatif”, les consommateur·rices sont moins enclin·es à débourser de l’argent pour des bouteilles qui indiquent avoir été produites par des vigneronnes, selon une étude de deux chercheuses bordelaises.
“Le genre du viticulteur joue un rôle dans l’évaluation du vin. Plus précisément, l’industrie du vin est encore dominée par les hommes et il semble que les stratégies collectives soutenant les femmes ne soient pas appréciées par les consommateurs”, conclut une nouvelle recherche parue le 13 mars dans le Journal of Wine Economics. Réalisée par la doctorante en économie Alicia Gallais et la professeure Florine Livat-Pécheux – toutes deux chercheuses de la Kedge Business School de Bordeaux –, cette étude interroge les intentions de consommation en matière de vin selon le genre du ou de la vigneron·ne.
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