Les députés votent à l’unanimité en faveur d’une reconnaissance de la répression subie par les personnes condamné·es pour homosexualité entre 1942 et 1982. Une proposition de loi qui introduit une indemnisation financière pour les préjudices subis, mais soulève des difficultés quant à l’établissement des critères pour obtenir réparation.
“Une bonne surprise” pour les associations LGBTQIA+ : les député·es ont approuvé à l’unanimité, dans la nuit de mercredi à jeudi, une proposition de loi visant à reconnaître et réparer les préjudices subis par les personnes homosexuelles du fait des lois discriminatoires en vigueur entre 1942 et 1982 en France.
“Je suis très heureux, même ému. Ça fait bientôt cinquante ans que je me bats parce que je n’ai jamais accepté cette arrestation et cette condamnation”, a réagi auprès de l’AFP Michel Chomarat, 75 ans, condamné après avoir été interpellé en mai 1977 à Paris, aux côtés de[…]