Un article intégré au projet de loi “plein-emploi”, visant à amorcer un “service public de la petite enfance”, a été rejeté hier à l’Assemblée par les oppositions, le jugeant très insuffisant.
Déconvenue pour le gouvernement. L’article 10 intégré au projet de loi “plein-emploi”, visant à amorcer un “service public de la petite enfance”(SPPE), a été rejeté mardi 3 octobre par les oppositions de l’Assemblée nationale, le jugeant très insuffisant. Ce dernier prévoyait notamment de retravailler la gouvernance des structures d’accueil (crèches, assistantes maternelles, haltes-garderies, etc.), en conférant aux communes un statut d’autorité organisatrice, en lien avec les départements, ou encore des dispositions pour faciliter l’exercice de ces structures.
Des mesures “pour qu’enfin on puisse commencer à esquisser un véritable service public de la petite enfance”, avait alors défendu la ministre des Solidarités et des Familles Aurore Bergé à la tribune de l’Assemblée. Maltraitance, pénurie de personnel, manque de formation, épuisement des professionnel·les, manque de places… le secteur de la petite enfance est confronté depuis une vingtaine[…]