Alors que le remaniement doit être annoncé ce lundi 4 juillet, les observatrices féministes scruteront les choix d'Élisabeth Borne et Emmanuel Macron quant aux ministres visé·es par des accusations de viol.
« Sur tous ces sujets de harcèlement, d’agressions sexuelles, il ne peut y avoir aucune impunité », déclarait la Première ministre, Élisabeth Borne, à la suite des révélations concernant le ministre des Solidarités Damien Abad, accusé de viol par deux femmes (dont l’une a déposé deux plaintes, classées sans suite). Depuis, une troisième a révélé avoir subi une tentative de viol et le parquet a ouvert une enquête préliminaire. Quant à la secrétaire d’État chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux Chrysoula Zacharopoulos accusée de viols dans le cadre de l'exercice de son métier de gynécologue, elle est visée par deux plaintes depuis le 22 juin.
Tout comme Gérald Darmanin, reconduit à l’Intérieur malgré deux plaintes – classées elles aussi sans suite – pour viol, harcèlement sexuel et abus de faiblesse. Il y a aussi Éric Dupond-Moretti, qui reste garde des Sceaux, alors qu’il est mis en examen depuis juillet 2021 pour « prise illégale d’intérêts ». La[…]