Le nouveau stérilet IUB Ballerine de cuivre se veut plus efficace qu’un DIU classique, confortable lors de la pose et indolore. Mais cette com étincelante profite d’une réalité plus sombre : le manque chronique d’études en gynécologie.

On fête, en juillet, les deux ans de mise sur le marché français du stérilet « Ballerine de cuivre » ou « IUB » (pour Intra Uterin Balls). L’une des dernières innovations contraceptives, encore peu connue, qui promet monts et merveilles. La ballerine serait à la fois « indolore » et plus sûre que les stérilets en forme de T, avance le labo qui l’a inventé (la société allemande Ocon, ou labo CCD, pour son antenne française). 90 % de risques de grossesse extra-utérine en moins et 39 % de risques en moins pour les perforations de l’utérus, selon leur site Web. Et ce, grâce à sa « mémoire de forme ». La ballerine ressemble en effet à un mini chapelet (déso Jésus !) parsemé de dix-sept billes de cuivre (d’où le « balls ») qui se déploie après insertion et adopte une forme sphérique qui « épouse » les cavités utérines.
Effets équivalents
« C’est une innovation extrêmement intéressante », s’enthousiasme Isabelle Héron, présidente de la Fédération nationale des collèges de gynécologie médicale. Geoffroy Robin, du Collège national des[…]