Début septembre, un gynécologue originaire de Pau a été accusé de transphobie pour avoir refusé de prendre en charge une femme trans. Les concerné·es appellent ces dernier·ères à sortir de leurs a priori, face à un besoin d’accompagnement et à une nécessité de recevoir des soins.
Début septembre, un gynécologue originaire de Pau, dans les Pyrénées-Atlantiques, a été accusé de transphobie pour avoir refusé de prendre en charge, le mois d’avant, une femme trans. L’affaire, mise en lumière par le compagnon de cette dernière dans un avis Google, a été partagée sur les réseaux sociaux par de nombreux comptes dont SOS Homophobie.
“Je suis gynécologue, et je m’occupe des vraies femmes. Je n’ai aucune compétence pour m’occuper des HOMMES, même s’ils se sont raser [sic] la barbe et viennent dire à ma secrétaire qu’ils sont devenus femmes”, s’est d’abord justifié le professionnel de santé sur Google, dans un message traduisant une certaine violence pour les personnes concernées. Avant de reconnaître avoir “agi sous le coup de la colère”, assurer être “profondément désolé de les avoir heurtés”, ne pas être “transphobe” et se dire “incapable d’examiner une personne trans,[…]