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Contraception gra­tuite jusqu'à 25 ans : com­ment ça marche ?

Annoncée en sep­tembre, la gra­tui­té de la contra­cep­tion pour les femmes âgées de moins de 26 ans est effec­tive depuis le 1er jan­vier. Voici com­ment en bénéficier.

La contra­cep­tion n'est plus une contrainte finan­cière pour les jeunes femmes jusqu'à 25 ans. Alors qu'elle était déjà gra­tuite pour les mineures, ce sont trois mil­lions de femmes sup­plé­men­taires, selon les esti­ma­tions du gou­ver­ne­ment, qui peuvent béné­fi­cier depuis le 1er jan­vier de la prise en charge par l'assurance mala­die de leur moyen de contraception.

Lorsque le ministre de la Santé, Olivier Véran, l'avait annon­cé en sep­tembre, il pré­ci­sait que la contra­cep­tion était en "recul" chez les jeunes femmes, et que "le pre­mier motif, c'est le renon­ce­ment pour rai­sons finan­cières", un état de fait "insup­por­table". La mesure, pré­sen­tée dans le cadre du pro­jet du bud­get de la Sécurité sociale 2022, avait été votée par le par­le­ment en octobre et repré­sente un coût de 21 mil­lions d'euros.

Dans le concret, l'assurance mala­die prend désor­mais en charge, et sans avance de frais, le coût de plu­sieurs moyens de contra­cep­tion (qui relève du choix de la patiente après dis­cus­sion avec un·e professionnel·le de san­té) mais éga­le­ment les actes qui y sont asso­ciés, comme une consul­ta­tion annuelle chez un·e méde­cin ou un·e sage-​femme et les exa­mens bio­lo­giques néces­saires à la pres­crip­tion de la pilule. La consul­ta­tion de sui­vi (pour véri­fier que la patiente est à l'aise avec sa contra­cep­tion) est elle aus­si prise en charge par le dis­po­si­tif, a pré­ci­sé Olivier Véran.

Les contra­cep­tifs d'urgence aussi

Les contra­cep­tifs concer­nés sont les pilules contra­cep­tives de 1ère et 2ème géné­ra­tions, les implants contra­cep­tifs, les sté­ri­lets, les dia­phragmes et la contra­cep­tion d'urgence (dite pilule du len­de­main). Ne sont donc pas concer­nés les pré­ser­va­tifs mas­cu­lins et fémi­nins, les crèmes sper­mi­cides, les patchs, les anneaux vagi­naux et les pilules de 3e et 4e générations.

Lorsque, en 2013, la contra­cep­tion est deve­nue gra­tuite pour les 15–18 ans, le taux de recours à l'IVG a dimi­nué, pas­sant de 9,5 pour 1000 en 2012 à 6 pour 1000 en 2018. En août 2020, la gra­tui­té de la contra­cep­tion avait été éten­due à l'ensemble des mineures.

Lire aus­si l À comp­ter du 1er jan­vier 2022, la contra­cep­tion sera gra­tuite pour les femmes jusqu’à 25 ans

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