Cette solution est présentée par certain·es comme une réponse efficace aux épisodes de sécheresse, appelés à s’intensifier dans les années à venir. Un postulat loin de faire l’unanimité
Les violents affrontements entre policier∙ères et manifestant∙es fin mars à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, ont remis en lumière le dossier sensible des retenues d’eau, ou méga-bassines. Sainte-Soline fait partie d’un projet contesté d’installation de seize retenues d’eau sur le bassin de la Sèvre niortaise et du Mignon. Des dizaines d’autres projets similaires sont prévus en France.
Leur principe paraît simple : capter l’eau en hiver dans les nappes phréatiques et la stocker afin que les agriculteur∙rices abonné·es à la coopérative chargée de la bassine puissent arroser leurs cultures l’été et en cas de manque d’eau. Outre les débats éthiques sur une forme d’accaparement d’une ressource naturelle, cette solution est présentée par certain·es comme une réponse efficace aux épisodes de sécheresse, appelés à[…]