Née esclave aux environs de 1820 dans le Maryland, Harriet Tubman va se défaire de ses chaînes en s’enfuyant vers le nord des États-Unis. Elle rejoint l’Underground Railroad pour aider des esclaves noirs à passer du Sud vers le Nord, et en libère à...
Accusées de porter la poisse, les femmes n’étaient pas les bienvenues à bord des navires pirates. Mais Anne Bonny se travestit pour embarquer et sera l’une des flibustières les plus célèbres du XVIIIe siècle.
Jeanne II, une reine mangeuse d’hommes dans le Naples du début du XVe siècle. C’est la légende conservée par l’Histoire. Elle reflète les difficultés à être une femme de pouvoir dans un monde d’hommes.
Prêtresse vaudou, éphémère « première dame » d’Haïti, Cécile Fatiman fut l’une des protagonistes de la cérémonie de Bois-Caïman, coup d’envoi de la révolution de 1791 qui fit d’Haïti la première république noire de l’Histoire.
Égérie de la Révolution d’octobre 1917, elle a passé une grande partie de sa vie entre l’exil et les travaux forcés en Sibérie.
Activiste, anarchiste, militante pour les droits des femmes et des plus démunis, elle a risqué sa vie et souvent perdu sa liberté pour ses convictions.
Parmi les femmes les plus puissantes de l’Antiquité, on compte les candaces. Ces reines ont gouverné, il y a deux mille ans, en Nubie, le royaume de Koush, au nord du Soudan actuel.
Femme-médecine réputée, Toypurina avait 25 ans lorsqu’elle guida les guerriers de plusieurs villages amérindiens, en 1785, dans une attaque contre les colons espagnols de la Mission San Gabriel, en Californie.
Le cinéma, une affaire d’hommes ? Dans la période de l’après-guerre puis face aux jeunes loups de la Nouvelle Vague, Jacqueline Audry impose son regard, indomptable.
Figure du Moyen Âge devenue symbole de l’invisibilisation des femmes dans l’histoire des sciences, Trotula de Salerne aurait été une brillante professeure de médecine italienne et l’autrice du premier traité de gynécologie jamais écrit.
Une féministe avant l'heure. Femme de lettres, “fille d’alliance” de Montaigne et éditrice de ses Essais, Marie de Gournay, née en 1565, a aussi rédigé une œuvre personnelle d’une grande diversité, dont des traités sur la défense des femmes.