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© Brian Yurasits / Unsplash

L’association Clean my Calanques refuse de por­ter la flamme de JO par­rai­nés par Coca-Cola

L’association Clean my Calanques ne por­te­ra pas la flamme olym­pique, en par­ti­cu­lier car l’entreprise amé­ri­caine Coca-​Cola, grande pro­duc­trice de plas­tiques, par­raine le relais de la flamme. 

Une asso­cia­tion mar­seillaise de défense de l’environnement a indi­qué lun­di avoir refu­sé de por­ter la flamme olym­pique en rai­son de la pré­sence de Coca-​Cola comme par­rain offi­ciel, les canettes fai­sant par­tie des déchets qu’elle “ramasse le plus” en net­toyant le lit­to­ral. La flamme olym­pique doit arri­ver à Marseille le 8 mai et y débu­ter son par­cours à tra­vers la France jusqu’à Paris pour l’ouverture des JO 2024 cet été (du 26 juillet au 11 août). “On ne va pas por­ter une flamme qui est payée par ceux qui nous font nous bais­ser” pour ramas­ser les déchets, a décla­ré Éric Akopian, fon­da­teur de l’association Clean my Calanques (Nettoie mes calanques).

Fondée en 2017, l’association orga­nise des opé­ra­tions de net­toyage du lit­to­ral médi­ter­ra­néen à Marseille et dans le parc natio­nal des Calanques, ain­si que des opé­ra­tions de sen­si­bi­li­sa­tion à la pro­tec­tion de l’environnement. Dans une vidéo pos­tée sur les réseaux sociaux, Clean my Calanques avait jus­ti­fié son choix affir­mant : “On n’est pas par­fait”, et ce n’est en “rien contre les sports ni contre les ath­lètes”, mais contre “tout ce qu’il y avait autour des JO, les spon­sors, etc. En fait, on ne se sen­tait pas trop en accord avec ça”.

C’est par­ti­cu­liè­re­ment le fait que l’entreprise amé­ri­caine Coca-​Cola, soit le par­rain offi­ciel du relais de la flamme, qui a moti­vé la déci­sion de cette asso­cia­tion envi­ron­ne­men­tale, ras­sem­blant 320 adhérent·es. C’est l’une des entre­prises “les plus pol­luantes au monde”, l’une de celles “qui pro­duisent le plus de plas­tique”, a affir­mé Éric Akopian, expli­quant que l’organisation des JO, de manière géné­rale, était pro­blé­ma­tique sur le plan social et sur le plan envi­ron­ne­men­tal, selon lui, citant par exemple la pro­duc­tion de “goo­dies”. Les embal­lages plas­tiques, auto­col­lants, porte-​clés… sont des “choses qui paraissent mignonnes dit comme ça, mais sauf que nous, on sait qu’on va les retrou­ver sur tout le lit­to­ral”, a‑t-​il regretté.

Lire aus­si l JO 2024 : une ancienne résis­tante de 102 ans bran­di­ra la flamme olympique

L’association Clean my Calanques a été lau­réate d’Impact 2024, un appel à pro­jets impul­sé par le Fonds de dota­tion Paris 2024, et avait, dans ce cadre, sen­si­bi­li­sé des jeunes à l’écologie. “C’était une chose de faire un pro­jet en col­la­bo­ra­tion avec eux pour sen­si­bi­li­ser des jeunes, c’en est une autre de por­ter la flamme et de s’afficher comme ambas­sa­deur d’un évé­ne­ment qui peut s’améliorer, doit s’améliorer”, a détaillé Céline Albinet, direc­trice de Clean my Calanques.

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