La conférence des président·es de l’Assemblée nationale a rejeté ce mardi 2 mai la requête des chef·fes de files des groupes socialiste et insoumis de l’Assemblée nationale qui réclamaient un débat parlementaire sur la dissolution de la Brav-M.
La dissolution de la Brav-M ne sera pas discutée au sein de l’Assemblée nationale. Le 12 avril dernier, les chef·fes de files des groupes socialiste et insoumis du palais Bourbon, Boris Vallaud et Mathilde Panot, avaient réclamé dans des courriers adressés à la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, que la pétition demandant la dissolution de la Brav-M soit tout de même soumise au débat parlementaire malgré son classement par la commission des lois. La requête a été rejetée par la conférence des président·es de l’Assemblée, ce mardi 2 mai, rapporte Libération. Les groupes Les Républicains et Rassemblement national ont notamment fait valoir que le rejet de la pétition en commission des Lois le 5 avril devait être respecté.
Mise en cause dans de multiples affaires de violences policières survenues en marge des manifestations contre la réforme des retraites, l’unité de police motorisée fait l’objet de vives critiques depuis des mois. Une pétition citoyenne demandant sa dissolution, signée par près de 264 000 personnes, avait été discutée puis classée en commission des Lois, le 5 avril dernier. Une semaine après ce classement, une nouvelle pétition citoyenne déposée par un certain Félix Gravet voyait le jour sur la plateforme des pétitions de l’Assemblée nationale. Elle a récolté à ce jour plus de 26.000 signatures.
