
Après un long printemps confiné, j’avais choisi un été face à l’horizon infini. La mer. Celle qui vient cogner mon Sud-Ouest atlantique et natal, près de chez ma mère, dont j’avais également très envie de profiter après ces longs mois de séparation.
J’étais donc sur la plage des Basques en train de faire griller mon derrière au mépris de toutes les recommandations de ma dermatologue, espérant que la redoutable deuxième vague du virus ne viendrait pas submerger mon coin de paradis. Ma fille devait nous rejoindre aujourd’hui même pour fêter son tout nouveau diplôme d’infirmière obtenu en plein tsunami de corona, ce qui, bien sûr, m’avait provoqué de longues insomnies pendant[…]