La journaliste a passé trente-neuf heures en garde à vue pour ses enquêtes sur les liens entre la France et l’Égypte. Libérée mercredi soir, elle dénonce des “intimidations”. Une dérive inquiétante.
Placée en garde à vue mardi, à Marseille, avant la perquisition de son domicile, Ariane Lavrilleux y a passé trente-neuf heures avant d’être libérée, mercredi soir. Elle a été interrogée par la DGSI (Direction générale de la Sécurité intérieure) au sujet de plusieurs enquêtes réalisées pour le média d’investigation Disclose. Le syndicat des journalistes (SNJ) a dénoncé “une grave atteinte aux sources journalistiques”. Un rassemblement de soutien a eu lieu à Paris, place de la République, mercredi.
Dans une conférence de presse, jeudi, chez Reporters sans frontières, la journaliste[…]