“Explosion fami­liale”, insom­nies, honte : la vie après les expul­sions locatives

Ce dimanche, le pas­sage à l’heure d’été mar­que­ra aus­si la fin de la trêve hiver­nale, ouvrant les hos­ti­li­tés des pro­prié­taires contre les loca­taires ne par­ve­nant plus à payer leur loyer. Pour la Fondation Abbé-​Pierre, le risque de se retrou­ver à la rue est désor­mais d’autant plus grand avec la loi Kasbarian, qui accé­lère les pro­cé­dures judi­ciaires dans les cas de litiges loca­tifs pour loyers impayés.

low angle photography of white concrete building at daytime
© Rémi Bertogliati

“Je ne savais plus où j’étais, je n’arrivais même plus à réagir” : un an a pas­sé mais édith1 se sou­vient “comme si c’était hier” de son expul­sion de son appar­te­ment pari­sien. “L’huissier et la police ont son­né vers 17 heures, ils m’ont dit de sor­tir et m’ont fait savoir que je ne serai pas relo­gée, j’étais aba­sour­die”, raconte la quin­qua­gé­naire, qui après avoir per­du son tra­vail s’est rapi­de­ment retrou­vée dans[…]

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