La cour d'assises spéciale de Paris juge, à partir de ce lundi, une femme de 32 ans pour « association de malfaiteurs terroriste ». La justice lui reproche notamment d'avoir contribué « au projet civilisationnel de l’EI » en accouchant une dizaine de femmes.
Trois jours pour juger la sincérité des regrets et la persistance, ou non, de l’adhésion à l’idéologie djihadiste. La cour d’assises spécialement composée de Paris juge Douha Mounib pour « association de malfaiteurs terroristes » à partir de ce lundi 27 février. La jeune femme de 32 ans est accusée d’avoir rejoint la zone irako-syrienne en 2015 et d’avoir pratiqué une dizaine d’accouchement de femmes de combattants djihadistes. Un procès particulier tant le profil de Douha Mounib est singulier parmi ceux des « revenantes » de Syrie. Car outre sa radicalisation assumée, c’est le rôle actif de sage-femme qu’elle a tenu au sein de Daesh qui interpelle.
Alors que s’ouvre son procès aujourd'hui, Le Parisien a reconstitué son parcours. À l’automne 2013, Douha Mounib a 23[…]