Alors qu’un homme migrant a fait une crise d’épilepsie au camp de Grande-Synthe (Nord) ce mardi 2 août, les secours ont dû attendre la police une heure avant de pouvoir intervenir. L’association Utopia 56 s'insurge contre une prise en charge trop tardive, qui illustre les entraves à l’accès aux soins pour les réfugié·es.
« Ce qui est choquant dans cette histoire, c’est que les personnes sont considérées comme étant migrantes avant d’être considérées comme des personnes blessées ou en danger. C’est inacceptable », s’indigne Anna Richel, coordinatrice de l’association d’aide aux migrant·es Utopia 56, à Grande-Synthe (Nord). Les volontaires d’Utopia 56 sont en colère. Dans l’après-midi du mardi 2 août, alors qu’une équipe de l’association effectuait une maraude comme à son habitude dans le campement informel de Grande-Synthe, un homme s'est mis à subir une crise d’épilepsie. Selon le récit d’Anna Richel, les bénévoles ont immédiatement contacté les secours, et un camion de pompier a rejoint le camp au bout de vingt minutes.