Mardi, le procureur de Genève a requis contre Tariq Ramadan une peine de trois ans de prison, dont 18 mois ferme, dans le cadre d’une accusation de « viol » émise en 2018.
Le procureur genevois Adrian Holloway a requis contre Tariq Ramadan mardi 16 mai « une peine privative de liberté de 3 ans, 18 mois ferme, 18 avec sursis » en s’adressant aux trois juges du Tribunal correctionnel de Genève, rapporte franceinfo. L'islamologue, dont le procès s'est ouvert en début de semaine, est mis en cause pour « viol » et « contrainte sexuelle » dans une affaire qui remonte à 2018. Des accusations que le professeur suisse a toujours contesté.
« Il a agi pour assouvir son désir sexuel à l'égard d'une femme qu'il a utilisée comme objet. Il n'a pas hésité à faire durer ce cauchemar pendant plusieurs heures », a poursuivi le procureur dans sa déclaration. Depuis 2018, Tariq Ramadan fait l’objet d’une plainte pour « viol » à « trois reprises » à l'encontre de Brigitte1. D'autres accusations émanant d'autres femmes pour des faits similaires qui se seraient déroulés en France ont émergé au fil des années.
Les faits concernant Brigitte se seraient produits dans la nuit du 28 au 29 octobre 2008, dans un hôtel de Genève. Convertie à l’islam depuis longtemps, elle lisait les livres de Tariq Ramadan, suivait ses conférences et lui écrivait sur son compte Facebook combien elle l’admirait. Elle aurait eu avec lui une correspondance de quelques mois avant que le prédicateur lui propose de[…]
- Le prénom a été modifié[↩]