Au travers du destin gâché, suffocant, d’Antonina, c’est bien le portrait d’une Russie misogyne, homophobe et aliénée, hier comme aujourd’hui, que Kirill Serebrennikov, résolument dissident, dresse dans ce film, en salles ce 15 février.
L’argument de l’amour non réciproque a souvent fait les beaux jours du mélodrame, voire de la tragédie lorsque, comme ici, il vire à l’obsession maladive puis à la[…]