À l’appel de Youth For Climate, des manifestations contre le réchauffement climatique étaient organisées, partout en France ce vendredi. Dans les rues de Paris, ce sont des centaines de jeunes qui s'étaient donné rendez-vous place du Panthéon, dans le Vème arrondissement. Causette s’est immiscée dans leur rang.
C’est une habitude qu’on pensait emportée par le coronavirus. Celle des grèves mondiales pour le climat auxquelles participaient chaque vendredi des centaines de jeunes à travers le monde jusqu'en mars 2020. En ce vendredi 19 mars 2021, ils et elles étaient de retour. Et affichent leur déception quant au devenir des propositions de la Convention citoyenne pour le Climat, loin d'être finalement reprises « sans filtre » par le gouvernement dans son projet de loi Climat.
Preuve que la pandémie qui a mis le monde au ralenti n'a pas entaché leur détermination. Plus que jamais, un seul mot d'ordre : urgence climatique.
Juliette, 19 ans
étudiante en double master de politique de l’environnement
« J’étais très intéressée par la convention citoyenne pour le climat, qui n’a malheureusement presque rien donné. Je pensais venir à la prochaine manifestation le 28 mars organisée pour demander une vraie loi climat, mais avec les nouvelles mesures de confinement qui ont été annoncées hier, je pense que ce sera interdit. Et donc je pense que c’est important de venir, même si c’est un peu déprimant parce qu’on est genre moins nombreux que le nombre de camions de policiers.
Si on compare la France aux autres pays européens, nos efforts sur le climat et la pollution chimique sont plus grands mais on ne peut pas s'en satisfaire. »
Flyn, 16 ans
élève en seconde
« Je suis là pour défendre le climat et mon futur[…]