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A droite, Elodie Gossuin, ambassadrice de l'Unicef

Aux Halles, à Paris, l’Unicef se finance grâce à la vente de cadeaux de Noël

Pour les plus petit·es comme pour les plus grand·es, l’Unicef a ins­tal­lé un stand de Noël éphé­mère au centre com­mer­cial Westfield Forum des Halles, du 22 au 28 novembre. L'association pro­pose à la vente peluches, mugs, calen­driers ou cartes de vœux qui aide­ront à finan­cer des actions de lutte pour les droits de l’enfant.

Au centre com­mer­cial Westfield Forum des Halles, les béné­voles de l’Unicef France s’activent sur leur stand. Seuls leurs tee-​shirts bleus aux cou­leurs de l’association qui lutte pour les droits de l’enfant, per­mettent de les dif­fé­ren­cier des lutins du père Noël. Alors que Jingle Bells résonne en ambiance sonore, au pied d’un sapin tein­té de rouge et or, ils et elles conseillent, encaissent, emballent les cadeaux, sen­si­bi­lisent, et encou­ragent les client·es à faire des achats soli­daires. Les regards s’échangent et les sou­rires se des­sinent der­rière les masques. Fanny, béné­vole d’une ving­taine d’années, s’exclame : « Le sou­rire fait par­tie de nos valeurs ! Avec le par­tage et la solidarité. »

La soli­da­ri­té comme priorité

Comme chaque année, l’Unicef se mobi­lise au pro­fit de mil­lions d’enfants, à tra­vers la vente de cadeaux et de cartes qui leur per­met­tront d’améliorer leur quo­ti­dien et de leur four­nir de la nour­ri­ture et des soins. Cette année, du lun­di 22 au dimanche 28 novembre, l’UNICEF s’est ins­tal­lé à la Porte Rambuteau du forum des Halles, au niveau ‑1, grâce au sou­tien du Groupe Unibail-​Rodamco-​Westfield. Ce geste s’inscrit dans la stra­té­gie de Responsabilité Sociale et Environnementale du groupe, dans laquelle il s’engage à sou­te­nir des asso­cia­tions locales et natio­nales. Carole Bretos, pré­si­dente du comi­té Unicef Paris Saint-​Denis, sou­tient : « Certains centres com­mer­ciaux ne répondent pas à nos sol­li­ci­ta­tions, donc quand il y en a un qui répond, c'est que for­cé­ment, ils par­tagent nos valeurs. » Elle ajoute : « Avoir un stand ici aux Halles, c'est le gage d'avoir un large public, et donc de tou­cher d'autres per­sonnes, c'est une belle visi­bi­li­té pour nous. » Dans ce contexte de crise sani­taire, la soli­da­ri­té envers les enfants défa­vo­ri­sés est indis­pen­sable pour Carole Bretos et il est néces­saire que le public en prenne conscience. « Ce qui est impor­tant pour nous, c'est aus­si d'échanger avec les gens, de leur expli­quer com­bien les droits de l'enfant sont impor­tants, et qu'ils connaissent nos actions concrètes. » 

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Sur le stand, tous les pro­duits ven­dus par l’Unicef sont là : les peluches, les livres pour enfants, les petits bijoux, la pape­te­rie, les mugs, sans oublier les célèbres cartes de vœux, dont Audrey Hepburn, qui fut ambas­sa­drice de l’Unicef, fai­sait déjà la pro­mo­tion en 1988. Les dix cartes de vœux sont ven­dues 14 euros, ce qui repré­sente 56 doses de vac­cin contre le téta­nos néo­na­tal qui tue un bébé toutes les 9 minutes, aujourd'hui, dans le monde, selon les chiffres de l’Unicef. Ces vac­cins sont ache­mi­nés dans 190 pays. Dans son long man­teau rouge, Carole Bretos explique que « l'argent récol­té via les ventes de pro­duits sera trans­mis à l'international pour assu­rer la péren­ni­té des pro­grammes inter­na­tio­naux de l'Unicef ». Les pro­duits sont éga­le­ment à la vente dans la grande vitrine de la bou­tique de l’agence inter­gou­ver­ne­men­tale dans le IXè arron­dis­se­ment pari­sien, au 7 Rue Saint-Lazare. 

Une cause qui rassemble

Tout à coup, les regards se tournent dans la même direc­tion, une des ambas­sa­drices de l'Unicef vient de faire son entrée sur le stand. C’est Elodie Gossuin. Aujourd’hui ani­ma­trice radio sur RFM, elle a été élue Miss France 2001 puis Miss Europe la même année. Nommée ambas­sa­drice il y a cinq ans, elle a depuis mené diverses actions pour l’agence, notam­ment au cours de mis­sions au Sénégal ou en Mauritanie. « Être sur ce stand et ren­con­trer les béné­voles me per­met d’être, de temps en temps, sur le ter­rain aus­si en France. » Elodie Gossuin ne se lasse pas de saluer le tra­vail des béné­voles qu’elle qua­li­fie d’« admi­rable ». Celle qui sera rem­pla­cée par deux autres têtes d’affiche ven­dre­di après- midi – le kara­té­ka Kenji Grillon et l’actrice Sandra Lou – sou­ligne : « Il y a des équipes un peu par­tout, qui consacrent toute leur jour­née aux mar­chés de noël, c’est hal­lu­ci­nant. » 

La vente de ces pro­duits est indis­pen­sable aux mis­sions de l’Unicef. « Avant, je culpa­bi­li­sais de ne mon­trer que ça de l'Unicef, parce que c’est de la com­mu­ni­ca­tion, mais en allant sur le ter­rain je me suis ren­du compte que c’était néces­saire, parce qu'il y a besoin d'argent. » L'année der­nière, 200 mil­lions de vac­ci­na­tions ont pu être réa­li­sées grâce à ces fonds. Elodie Gossuin conçoit que cela peut-​être com­pli­qué par­fois de « juste don­ner », rai­son pour laquelle, « la bou­tique soli­daire est peut-​être la solu­tion idéale. Surtout en période de fêtes, où nous sommes plu­tôt dans la géné­ro­si­té, tour­nés vers les autres. » Elle pré­voit de se rendre éga­le­ment sur les stands de l’Unicef dans les dif­fé­rents mar­chés de Noël, en atten­dant que la situa­tion sani­taire s'améliore, et repar­tir sur des mis­sions dès l'année pro­chaine, « car mal­heu­reu­se­ment, il y a beau­coup à faire »

Une des béné­voles se détache du lot, elle est res­pon­sable de la caisse. Aussi pré­si­dente de l’association huma­ni­taire et soli­daire ADMEA, par­te­naire d’Unicef depuis 2011, Genet Getenet Webie, est très impli­quée dans l’association depuis plu­sieurs années. Elle explique : « Nous tra­vaillons ensemble sur l’éducation des enfants, notam­ment des jeunes migrants. Nous fai­sons de la dis­tri­bu­tion de repas, de vête­ments, de four­ni­tures sco­laires, nous don­nons éga­le­ment des cours de pia­no, de sol­fège, de danse. Aujourd’hui, je suis là pour tenir la caisse, et c’est un très grand plai­sir pour moi. » A côté d’elle, une boîte à dons est dis­po­nible, « mais on peut aus­si faire des dons plus impor­tants, sachant qu'ils sont défis­ca­li­sés », pré­cise la pré­si­dente du comi­té, Carole Bretos. Une femme arrive pour encais­ser ses achats. Avant de s’éloigner avec son sac UNICEF, elle confie : « C’est humain de vou­loir aider un enfant qui a des sou­cis, sur­tout quand on est maman. »

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