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© Illustration Emmanuel Polanco pour Causette

Violences conju­gales : la parole comme thérapie

Le 25 novembre, c’est la Journée pour l’élimination de la vio­lence à l’égard des femmes. L’un des moyens de lutte contre ce fléau est la prise en charge thé­ra­peu­tique des auteurs de vio­lences conju­gales. À Tours, des psy­cho­logues s’efforcent de les faire sor­tir du déni pour qu’ils ne répètent plus leurs comportements. 

C’est une petite salle aux vitres opaques, non loin de la gare de Tours (Indre-​et-​Loire). De l’extérieur, on dis­tingue seule­ment quelques sil­houettes. Une dizaine d’hommes sont assis autour d’Emmanuelle Doineau et Julie Bonhommet, les psy­cho­logues du ser­vice d’Accueil thé­ra­peu­tique pour hommes bat­tants (Athoba) de l’association Entraide et Solidarités.
Sur le tableau, des phrases ins­crites en cou­leur sont sou­mises aux par­ti­ci­pants : « Quand on s’engueule, elle me suit par­tout dans la mai­son, je finis par la bous­cu­ler pour qu’elle me laisse tran­quille. » « Violence phy­sique », com­mente l’un d’eux. « Mais, si elle le har­cèle, à un moment il faut arrê­ter », s’emporte un autre. « Elle veut des réponses », explique Emmanuelle Doineau. « On s’engueule, d’accord, mais si elle me cherche, elle me trouve. Une fois, je l’ai balan­cée sur le cana­pé », pour­suit le jeune homme à qui[…]

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