Strasbourg a annoncé hier rejoindre le club des villes françaises qui expérimentent le congé menstruel. La mise en place devrait avoir lieu courant 2024
Après Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), Abbeville (Somme) et Seyssinet-Pariset (Isère), Strasbourg va expérimenter à son tour le congé menstruel, a annoncé, mardi 19 septembre, le vice-président de la collectivité, Syamak Agha Babaei.
Concernant le congé menstruel, les modalités sont encore à peaufiner. “L’objectif est que les salariées puissent avoir la possibilité de poser jusqu’à deux journées de congé, d’aménager leur emploi du temps ou de travailler de chez elles, sans qu’aucune journée de carence ne leur soit décomptée” indiquait le conseil de l’Eurométropole en mars dernier. “Il y a quelques écueils à éviter. Certaines collectivités traitent le sujet sous l’angle de congés maladie. Mais cela implique de fournir des certificats médicaux, et puis est-ce qu’on considère ça comme une maladie ?", interroge Syamak Agha Babaei. "Il faut encore border l’ensemble de ces sujets." L’élu espère toutefois la mise en place d’un dispositif "stabilisé" au cours de l’année 2024.
Par ailleurs, l’Eurométropole expérimentera également la semaine de quatre jours.
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