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Travailleurs·euses handicapé·es en Esat : de nou­veaux droits, mais tou­jours exploité·es

Depuis le 1er jan­vier, les per­sonnes han­di­ca­pées qui tra­vaillent dans les éta­blis­se­ments et ser­vices d’aide par le tra­vail (Esat) ont le droit de faire grève et de se syn­di­quer. Mais mal­gré cette avan­cée his­to­rique, ces tra­vailleurs et tra­vailleuses sous-payé·es sont tou­jours soumis·es à un sta­tut d’exception, hors du droit du travail.

Ils et elles entre­tiennent des espaces verts, condi­tionnent des pro­duits divers, res­taurent des meubles, assemblent du maté­riel élec­tro­nique, soudent des pièces de voi­ture, cousent des vête­ments, font du maraî­chage, de la flo­ri­cul­ture, de la res­tau­ra­tion ou de l’artisanat… Des tra­vailleurs et tra­vailleuses a prio­ri comme les autres, si ce n’est qu’ils et elles exercent leur acti­vi­té dans un éta­blis­se­ment et ser­vice d’aide par le tra­vail (Esat). Ces struc­tures médico-​sociales, qui visent à favo­ri­ser l’insertion sociale et pro­fes­sion­nelle des per­sonnes en situa­tion de han­di­cap, per­mettent à celles et ceux qui ne peuvent tra­vailler ni en milieu ordi­naire ni en milieu adap­té d’avoir une acti­vi­té pro­fes­sion­nelle. On en compte près de 1500 à tra­vers la France, accueillant envi­ron 119 000 per­sonnes. Des petites mains bien sou­vent invi­sibles qui, depuis le 1er jan­vier, ont désor­mais le droit de faire grève et de se syndiquer.

Adoptée en novembre 2023, la loi “pour le plein emploi” a en effet octroyé de nou­veaux droits à ces tra­vailleurs et travailleuses[…]

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