Hier s’est ouvert le procès pour viol à l'encontre de Tariq Ramadan, à Genève (Suisse). L’islamologue de 60 ans a dénoncé un « traquenard » que lui aurait tendu la plaignante suisse, qui l’accuse d’avoir abusé d’elle dans un hôtel de Genève en 2008.
Lundi 15 mai, au tribunal correctionnel de Genève (Suisse), la première confrontation entre Tariq Ramadan et l’une de ses accusatrices s’est ouverte. D’après l’acte d’accusation, l’islamologue serait coupable de « viol » et ceci « à trois reprises » ainsi que de « contrainte sexuelle » (pour des faits de fellation) durant la nuit du 28 au 29 octobre 2008, dans un hôtel de Genève. Des faits que Tariq Ramadan, aujourd'hui âgé de 60 ans, nie en bloc. Son procès a été ordonné par le parquet suisse à la suite d’une plainte déposée en avril 2018. Il encourt de deux à dix ans de prison, précise Le Monde.
La plaignante, qui se dit terrorisée par des menaces qu’elle aurait reçues, souhaite être appelée sous le prénom d’emprunt de Brigitte. Pendant l’audience, elle a demandé à être séparée de Tariq Ramadan par un paravent pour ne pas avoir à le voir durant un procès, qui est pour elle « une épreuve et non une thérapie », selon le mot de son avocat français, François Zimeray, rapporté par Le Parisien.
Brigitte est une Suisse convertie à l’islam, qui avait rencontré Tariq Ramadan dix ans avant les faits à l'occasion d’une séance de dédicaces, puis d’une conférence. Alors[…]