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© Christian Bowen

Grand gâchis : les étudiant·es sages-​femmes se détournent de l'hôpital

Le Conseil natio­nal de l'Ordre des sages-​femmes sonne l'alarme : parce que les étudiant·es sages-​femmes sont de plus en plus nombreux·euses à opter pour l'installation en libé­ral, les mater­ni­tés pour­raient se retrou­ver en manque de bras à l'occasion des congés estivaux.

Le com­mu­ni­qué se veut alar­miste et c'est réus­si. « Pénurie de sages-​femmes en mater­ni­té : les patientes et les nouveau-​nés en dan­ger », c'était le titre du cour­rier envoyé à la presse, le 6 juillet, par le Conseil natio­nal de l'Ordre des sages-​femmes. Le mes­sage est clair : si, d'habitude, les mater­ni­tés peuvent comp­ter sur les sages-​femmes fraî­che­ment diplômé·es pour rem­pla­cer les sages-​femmes en poste qui partent en vacances d'été, cette année, il sem­ble­rait que cer­tains hôpi­taux et cli­niques aient du mal à recru­ter. « Nous avons été aler­tées par des mater­ni­tés et des pro­fes­sion­nels de san­té qui peinent à trou­ver des bras », pré­cise, au télé­phone, la com­mu­ni­ca­tion de l'Ordre. Les jeunes entrant dans le métier, indique l'Ordre des sages-​femmes, sont de plus en plus nombreux·euses à opter pour l'installation en libé­ral, tant les condi­tions de tra­vail, le manque de consi­dé­ra­tion et les bas[…]

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