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© Nicolas Rizzon / Pexels

Rwanda : trente ans après le géno­cide, des ate­liers pour aider les vic­times de viol et leurs enfants à trou­ver la paix

Si le gou­ver­ne­ment rwan­dais a créé en 2002 des tri­bu­naux com­mu­nau­taires per­met­tant aux vic­times d’écouter les “aveux” des bour­reaux, la souf­france des sur­vi­vantes de viol et de leurs enfants a été peu consi­dé­rée. Les enfants né·es d’un viol – envi­ron 20 000, selon l’ONG Survivors Fund – ne sont pas reconnu·es comme vic­times du géno­cide par le gouvernement. 

Chaque année, quand venaient le mois d’avril et les com­mé­mo­ra­tions du géno­cide des Tutsi, Agatha* étei­gnait la radio et se murait dans le silence, pas­sant l’essentiel de son temps blot­tie dans son lit. Un jour de 2006, sa fille Agnès* a deman­dé des expli­ca­tions à sa grand-​mère. La réponse a lais­sé la fillette, alors âgée d’une dizaine d’années, sous le choc. “J’ai pleu­ré[…]

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