Sur fond de ségrégation entre les sexes, pourtant interdite, dans les transports en commun, les Israéliennes craignent de plus en plus de voir leurs droits et leur place dans la société réduit·es à peau de chagrin.
De Tel Aviv à Ashdod en passant par Ramat Gan, les scènes de harcèlement sexiste se sont multipliées, ces dernières semaines, dans les transports en Israël. Des jeunes filles se voient refuser l’entrée dans un bus en raison de leur tenue, des chauffeurs assurent que leur ligne est réservée aux hommes, et d’autres que les femmes doivent s'asseoir au fond. Le mois dernier, des juifs ultra-orthodoxes ont même empêché un bus public de repartir, alors qu'il était arrêté dans la ville religieuse de Bnei Brak, car il était conduit… par une femme. « Ils ont refusé d’entrer dedans et ont tout fait pour qu’il ne puisse pas reprendre la route », a raconté[…]