Gal Hermoni
© Gal Hermoni

Pour Catharine Mackinnon, illustre juriste amé­ri­caine, il faut en finir avec le consen­te­ment dans la loi

L’autrice fémi­niste est venue expo­ser ses théo­ries sur la défi­ni­tion juri­dique du viol et les lacunes de la notion de consen­te­ment, lors d’une confé­rence à la Cité auda­cieuse orga­ni­sée par la Fondation des Femmes. Théorie qu’elle déve­loppe éga­le­ment dans son livre Le Viol redéfini. 

Le soir du mer­cre­di 25 octobre, Causette et une soixan­taine de per­sonnes étaient venues assis­ter à une confé­rence orga­ni­sée par la Fondation des Femmes en pré­sence de l’avocate et juriste amé­ri­caine Catharine MacKinnon. L’autrice du récent essai Le Viol redé­fi­ni sou­tient que la notion de consen­te­ment – uti­li­sée dans la loi de nom­breux pays – sert davan­tage à per­mettre aux accu­sés de se défendre, puisqu’elle oblige essen­tiel­le­ment la vic­time à prou­ver qu’elle n’a pas consen­ti. Pour elle, le consen­te­ment n’apparaît qu’en réponse à une accu­sa­tion de viol. “Lorsque nous [les femmes, ndlr] entrons dans un tri­bu­nal, nous devons dé-​prouver ce que l’on pré­sume déjà à notre sujet”, explique-​t-​elle, à savoir “qu’on l’a bien vou­lu”. Les femmes sont, d’après l’avocate amé­ri­caine, “le consen­te­ment ambu­lant”, un état de fait qu’il leur appar­tient de ten­ter de réfu­ter dans le cadre d’une accu­sa­tion de viol. 

Mais “com­ment déter­mi­ner qu’un[…]

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