La médi­ta­tion orgas­mique, pas si bandante

La médi­ta­tion cli­to­ri­dienne a une méga cote. Aux États-​Unis, sur­tout, où elle a vu le jour il y a douze ans, mais aus­si, depuis peu, en Angleterre et en France. Le groupe OneTaste, qui a mis au point cette pra­tique, a ini­tié des mil­liers de per­sonnes à cette acti­vi­té toute par­ti­cu­lière… basée sur la sti­mu­la­tion, à deux, du cli­to­ris. Mais là où le cli­to est roi, tout n’est pas si rose… 

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© N. Berger

Comme le yoga, la zum­ba ou la pleine conscience en leurs temps, la médi­ta­tion cli­to­ri­dienne a su trou­ver sa place au rayon des acti­vi­tés « top­ten­dan­ces­du­mo­ment ». Et il ne s’agit pas de réflé­chir très fort à son petit bou­ton en res­pi­rant avec une seule narine tout en visua­li­sant une col­line ver­doyante, mais bien d’une acti­vi­té à deux. « La médi­ta­tion orgas­mique se pra­tique entre un “stro­ker” [cares­seur] et une “stro­kee” [cares­sée]. Le stro­ker uti­lise son index pour sti­mu­ler le qua­drant supé­rieur gauche du cli­to­ris de la stro­kee », explique, avec une pré­ci­sion d’horloger, Rob Kandell, cofon­da­teur de OneTaste, le groupe qui a inven­té la médi­ta­tion orgas­mique. Caresseur et cares­sée ne sont pas for­cé­ment conjoints. Le tout dure quinze minutes chro­no et se pra­tique les jambes écar­tées en forme de papillon.

Les « couples » pou­vant tous œuvrer en même temps, un esprit nor­ma­le­ment câblé peut pei­ner à com­prendre immé­dia­te­ment ce qui dis­tingue cette « médi­ta­tion » d’une grosse par­touze. Raccourci gros­sier ! La foca­li­sa­tion des deux per­sonnes sur le point de contact entre le doigt et le cli­to­ris, ain­si que la cir­cu­la­tion de l’énergie qui en découle – le tout dans l’absence de juge­ment et la libé­ra­tion de la parole (« Un peu plus à droite ! ») – ferait des miracles. On ne parle pas, ici, d’orgasmes mira­cu­leux (bizar­re­ment, ça ne semble pas être[…]

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