Les descendant·es des migrations asiatiques prennent la parole pour évoquer l’héritage de leurs histoires et dénoncer le racisme auquel ils et elles font encore face. Un moment culturel à la croisée de la réparation des blessures générationnelles et de celles survenues à l’occasion de l’épidémie de Covid.
Il flotte un air de mobilisation collective chez les Asio-descendant·es en ce début d’année pour ouvrir le dossier de l’immigration asiatique en France. Les initiatives ne se sont pas forcément concertées, mais elles brassent les mêmes problématiques : un besoin de se réapproprier une histoire migratoire souvent tue dans les familles, une envie de raconter des identités plurielles et une nécessité de déconstruire les stéréotypes et le racisme qu’ils et elles subissent.
Ce jeudi sort le podcast Ma Tonkinoise, dans lequel Hanaë Bossert explore les non-dits du pan vietnamien de son histoire familiale. Dimanche, France 5 diffuse Je ne suis pas chinetoque, documentaire signé par Émilie Tran Nguyen, qui décrypte les ressors du racisme anti-asiatique et raconte comment les communautés d’origine asiatique s’organisent pour lutter contre. Quant au Musée de l’histoire de l’immigration à Paris, il propose jusqu’au 18 février l’exposition Immigrations Est et Sud-Est asiatiques depuis 1860.
Toutes ces initiatives, dans la lignée de la websérie documentaire défricheuse de Grace Ly Ça reste entre nous,[…]