Il était une loi 4/6
À quelques jours des législatives, Causette donne la parole à des député·es qui ont porté des lois marquantes au cours du dernier quinquennat. Ce mercredi, c’est au tour du député du Maine-et-Loire écologiste et indépendant, Matthieu Orphelin, qui s’est battu pour faire entendre ses revendications écologiques, de revenir sur ses moments de fierté dans l’hémicycle et ses derniers regrets.
Causette : Quel bilan tirez-vous de ces cinq années de mandat ?
Matthieu Orphelin : Ça a été un mandat de combat, où les trois piliers du groupe politique éphémère que j’ai co-présidé, l’écologie, la démocratie et la solidarité (EDS) ont guidé tous mes projets. Moi, je ne crois pas beaucoup à la désespérance, qui est parfois le discours de certains écolos. Je crois à l’action, à la mobilisation. Pour moi, un bon député, c’est quelqu’un qui se bat et qui ose. Et ça, beaucoup de députés de la majorité ne l’ont pas compris, voulant toujours faire plaisir aux conseillers, aux ministres. Mais ce n’est pas ça, faire de la politique. Un conseil que m’avait donné Roselyne Bachelot à LCI, le conseil le plus utile de tout mon mandat, résume bien tout ça : « Vote toujours avec tes convictions plutôt qu’avec les consignes de ton groupe, ça t’évitera bien des conneries. »
Un moment fort de ces cinq années que vous retenez en particulier ?
M.O. : C’est très dur, il y en a plusieurs. Je suis fier quand, fin 2018, avant une audience, je[…]