Alors que l'association alerte sur les risques que des migrant·es présent·es à bord de l'Ocean Viking depuis 18 jours, la France et l'Italie se renvoient la balle sur leur prise en charge. Une agence de presse italienne indique que Macron aurait accepté d'accueillir l'Ocean Viking à Marseille à l'issue d'une rencontre avec Meloni en marge de la COP 27 en Egypte, Véran la contredit.

© Camille Juan /SOS Méditerranée
« La situation à bord a atteint un seuil critique. » Dans un communiqué de presse publié le 8 novembre, l'association SOS Méditerranée dénonce l'inaction des pays qu'elle sollicite depuis deux semaines afin de faire débarquer 234 migrant·es présent·es à bord de l'Ocean Viking, dont 40 mineur·es non accompagné·es et quatre enfants de moins de quatre ans. « Nous sommes maintenant confrontés à des conséquences très graves, y compris des risques de pertes de vies humaines. Les rescapés et l’équipe sont épuisés physiquement et psychologiquement par plus de deux semaines de blocage en mer. Il s’agit désormais d’une urgence humanitaire nécessitant une réponse immédiate » alerte Sophie Beau, directrice générale de l'association.
Secourues en Méditerranée centrale entre les 22 et 26 octobre, ces personnes se trouvaient « en danger grave et imminent en mer, sur six embarcations impropres à la navigation et dangereusement surchargées ». Au départ, l'association a demandé aux autorités libyennes et maltaises de leur[…]