À l’occasion de la Journée internationale des droits des filles, l’association Règles élémentaires publie, ce mercredi 11 octobre, une étude sur le tabou des règles à l’école et le mal-être des jeunes filles qui en découle. Causette vous présente les chiffres à retenir.
En 2023, l’école n’est toujours pas pensée pour les filles qui ont leurs règles. Tel est le constat amer de l’étude publiée ce mercredi 11 octobre, à l’occasion de la Journée internationale des droits des filles, par l’association Règles Élémentaires qui lutte depuis sa création, en 2015, contre la précarité menstruelle et le tabou des règles. Réalisée en avril 2023 avec l’institut d’études OpinionWay sur 1 001 filles menstruées âgées de 11 à 18 ans, l’étude met en lumière le manque d’accompagnement, d’information et d’équipement dans les milieux scolaires concernant les règles, ainsi que le mal-être des jeunes filles qui en découlent. “On a l’impression que le sujet des règles est mieux connu et moins tabou, mais on se rend compte que ce n’est globalement pas le cas, on n’en parle pas à l’école alors que c’est un sujet naturel”, déplore Maud Leblon, la directrice de l’association, à Causette. On vous présente les chiffres à retenir :