Malgré cinq maladies professionnelles liées à l’utilisation de produits phytosanitaires reconnues ces dernières années et un fonds d’indemnisation dédié, les agriculteur·rices demandant réparation restent relativement rares.
“On ne peut pas dire aujourd’hui qu’il n’y a plus de tabou”, souligne Antoine Lambert, président de l’association Phyto-Victimes, qui accompagne et rend visibles les professionnel·les “malades des pesticides” depuis 2011. Bien que cinq maladies professionnelles soient aujourd’hui reconnues et qu’un fonds d’indemnisation des victimes de pesticides (FIVP) a été lancé en 2020, les demandes de dédommagement des agriculteur·rices se font rares.
“Cela peut être compliqué d’admettre que ce que vous avez fait pendant toute votre carrière vous a rendu malade et a pu rendre malades vos[…]