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© Josefin

Les ragna­gnas, une affaire d’État ?

Début mars, les député·es de La France insou­mise ont dépo­sé une pro­po­si­tion de loi pour la gra­tui­té des pro­tec­tions pério­diques. Au même moment, le Huffington Post publiait un son­dage sur la façon dont les Français·es per­coivent les règles et leur impact sur le tra­vail des femmes. Où l’on découvre que 73 % des 18–24 ans (mais seule­ment 36 % des plus de 55 ans) sont favo­rables à la créa­tion d’un « congé mens­truel » qui per­met­trait aux femmes souf­frant de règles dou­lou­reuses de ne pas se rendre au tra­vail. Alors, on pose la ques­tion : les règles doivent-​elles faire l’objet d’une poli­tique publique ?

Bastien Lachaud

Député de La France insoumise

« À l’occasion du 8 mars, j’ai dépo­sé, au nom de mon groupe à l’Assemblée, une pro­po­si­tion de loi pour la gra­tui­té des pro­tec­tions mens­truelles. Nous vou­lons mettre un terme à la pré­ca­ri­té mens­truelle, c’est-à-dire au poids du coût bud­gé­taire que repré­sente pour beau­coup l’achat de tam­pons ou de ser­viettes.
Dans le concret, l’Agence natio­nale de sécu­ri­té du médi­ca­ment et des pro­duits de san­té (ANSM) éta­bli­rait un modèle à prix contrô­lé et rem­bour­sé à 100 % par l’Assurance mala­die pour chaque type de pro­tec­tions exis­tantes (tam­pons, ser­viettes jetables, mais aus­si coupe mens­truelle, ser­viettes lavables…). Le rem­bour­se­ment se ferait sur pré­sen­ta­tion de la fac­ture, de la même manière qu’on envoie à l’Assurance mala­die son ticket de caisse de[…]

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