La commune se veut précurseure en matière de lutte contre les violences sexistes et en faveur de l’égalité femme-homme, grâce à une approche systémique du genre dans chacune de ses politiques publiques. Reste à savoir si elle sera à la hauteur des attentes des acteur·trices du riche tissu associatif féministe nantais, terre historique de luttes sociales.
C’est l’histoire d’une promesse pour le moins ambitieuse. Lors de sa campagne pour les municipales de 2020, Johanna Rolland, maire sortante, s’engage à « lutter contre toutes les formes de discriminations » pour que Nantes devienne « la première ville non sexiste de France à 10 ans ». Après sa réélection, la municipalité PS s’empare alors de ce volet particulièrement large. Tout juste un an après les dernières élections municipales, nous rencontrons Mahaut Bertu, adjointe à l'Égalité, à la ville non-sexiste et à la lutte contre les discriminations, dans les jardins de la[…]