Les sénateurs en ont remis une petite couche mercredi en commission avec une proposition de loi visant à “protéger la langue française des dérives de l’écriture dite inclusive”. L’occasion de rappeler la position de Causette sur le sujet qui l’a mise en place il y a déjà six ans.
Ahhhhh… le serpent de mer de l’écriture inclusive ! Ce qui est bien avec elle, c’est qu’on n’a jamais fini de s’écharper sur le sujet. Alors puisque les sénateurs en ont remis une petite couche mercredi en commission avec une proposition de loi visant à “protéger la langue française des dérives de l’écriture dite inclusive”, avant un examen lundi dans l’hémicycle qui risque de réveiller les clivages, il n’est pas inutile de vous rappeler la position de Causette sur le sujet. Reprenons depuis le début. L’écriture inclusive consiste en des conventions d’écriture et de règles grammaticales qui visent à respecter le principe d’égalité femme-homme dans la langue française. Exemples : féminisation des métiers (auteure ou autrice, pompière…), utilisation du masculin ET du féminin lorsqu’on évoque un groupe (“les citoyens et les citoyennes” ; ou les “chef·fes”, “acteur·rices”), ou encore le recours à des termes universels comme “êtres humains” au lieu de “hommes”.
Si « la langue reflète la société et sa façon de penser le monde », comme le déclarait le HCE en 2015 en[…]