Causette interroge des parents imparfaits pour les sonder sur la façon dont ils se démènent avec l’éducation de leurs bambins. Et quel système D ils mettent en place pour survivre. Ce mois-ci : visite guidée dans les dédales de l’indignité parentale.
Rendons à César(ine) ce qui appartient à César(ine). L’idée de cet article est née de la lecture d’un post de Renée Greusard sur son compte Instagram. La journaliste et autrice y racontait que son fils ne supportait pas qu’elle chante et danse dans la rue parce que cela lui collait la honte. Alors oui, on aimerait bien être ce parent exceptionnel que sa progéniture regarde constamment avec des étoiles dans les yeux.
Malheureusement, il arrive aussi qu’on dégringole façon gros vautrage du piédestal sur lequel on avait patiemment tenté de grimper. Et non, récolter le mépris de son rejeton n’est pas le seul fait des parents d’adolescent·es (même s’il faut bien avouer qu’ils et elles sont surreprésenté·es parmi celles et ceux qui collent le seum à leurs gamins). Si pour Jean-Jacques Goldman, « il suffira d’un signe », pour le parent, il suffira parfois d’une fringue, d’une phrase pour envoyer son enfant dans les sous-sols de la mortification avec l’envie très forte de nous mettre en vente sur Le Bon Coin !
Émilie, 37 ans, mère de Raphaël (10 ans), Léa (8 ans) et Théo (4 ans)
“Initialement, cela part d’une intention louable. À une compète de foot de son aîné, Raphaël, Émilie remarque[…]