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© Ante Hamersmit

Crimes verts : les res­pon­sables bien­tôt jugés ?

Un nou­veau cou­rant scien­ti­fique appa­raît en France et pour­rait bien faire bou­ger les choses en matière d’écologie. Il s’agit de la green cri­mi­no­lo­gy, sorte de socio­lo­gie des délinquant·es de l’environnement. Explications. 

Depuis qu’elle est « green cri­mi­no­lo­gist », Tanya Wyatt est allée en Russie enquê­ter sur le mar­ché noir de four­rures, a pro­po­sé des solu­tions contre le tra­fic de chiots au gou­ver­ne­ment bri­tan­nique et a docu­men­té l’exportation de « taren­tules, lézards, per­ro­quets et cac­tus » du Mexique vers l’Europe. Son métier lui paraît banal après avoir pas­sé quinze ans dans des facs outre-​Manche. En France, à part les acti­vistes de Greenpeace ou d’Extinc­tion Rebellion, on voit mal qui pour­rait exer­cer ce genre de jobs façon Tintin-de‑l’écologie. Mais, les choses pour­raient chan­ger. « Pour la pre­mière fois, la semaine der­nière, une revue scien­ti­fique fran­çaise [Déviance et Société, ndlr] a évo­qué la green cri­mi­no­lo­gy. Et j’ai écrit dedans ! » s’enthousiasme Tanya Wyatt, début jan­vier. Laurent Mucchielli, socio­logue à la tête de cette revue, confirme : « On a vingt ans de retard. C’est une première[…]

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