Quels béné­fices peut-​on tirer de cette expé­rience de confinement ?

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© Darren Richardson

Ça va être long ! Seul·e, à deux ou en famille, la période à vivre sous cloche, en atten­dant que notre dis­ci­pline col­lec­tive vienne à bout du coro­na­vi­rus, prend des allures de défi per­son­nel. Inquiétude pour les proches, frus­tra­tions du corps immo­bile, quo­ti­dien ryth­mé par les annonces gou­ver­ne­men­tales, télé­tra­vail ou chô­mage sont au pro­gramme. La pos­si­bi­li­té de nou­velles soli­da­ri­tés aus­si, comme nous l’ont mon­tré les Italiens à leurs bal­cons. Et si l’inédit de ce temps sus­pen­du était l’occasion de pui­ser dans nos res­sources inté­rieures pour trou­ver de la joie dans l’ennui et l’introspection ?






Antonia Csillik

Psychologue cli­ni­cienne,
maître de confé­rences
à l’université Paris-Nanterre*

« Cette situa­tion est géné­ra­trice de stress et d’incertitude, mais nous pou­vons la rééva­luer posi­ti­ve­ment, en mobi­li­sant des res­sources psycho­logiques pro­tec­trices comme la gra­ti­tude, l’optimisme ou la bien­veillance envers soi-​même. Ces res­sources ont pour rôle prin­ci­pal de pro­téger notre bien-​être, notam­ment contre le stress. Potentiellement, nous les avons tous en nous. Certaines per­sonnes les mobi­lisent natu­rel­le­ment, mais pour d’autres, c’est un exer­cice à mettre en place. C’est pour ça qu’il est impor­tant de faire les bons choix, par exemple en regar­dant les infor­ma­tions à une heure fixe et non en boucle, en s’entourant de choses et de per­sonnes posi­tives. De[…]

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