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© Julia Koblitz / Unsplash

SÉRIE NOUVELLES FAMILLES : Utérus et gamètes arti­fi­ciels… c'est pour demain ?

Un uté­rus arti­fi­ciel en forme de poche tes­té sur l’agneau, des modèles embryon­naires culti­vés in vitro à par­tir de cel­lules souches humaines… Certes les pre­mières étapes du déve­lop­pe­ment font l’objet de nom­breuses recherches. Mais de sérieux obs­tacles scien­ti­fiques autant qu’éthiques demeurent avant d’envisager s’affranchir de la repro­duc­tion traditionnelle.

L’ectogenèse, c’est le terme bio­lo­gique qui désigne la pro­créa­tion d’un être humain par fécon­da­tion in vitro, sui­vie du déve­lop­pe­ment de l’embryon dans une matrice, hors de l’utérus mater­nel. Cette fin de la repro­duc­tion sexuée, asso­ciée à la ges­ta­tion arti­fi­cielle, était décrite dès 1932 par Aldous Huxley dans son dys­to­pique Meilleur des mondes. Quatre-​vingt- dix ans plus tard, elle reste encore du domaine de la science-​fiction, et les vrais enjeux médi­caux sont ailleurs, assurent les spécialistes.

On sait depuis quarante-​cinq ans conce­voir des embryons in vitro. C’est l’âge de la Britannique Louise Brown, pre­mier bébé-​éprouvette conçu à par­tir des gamètes de ses parents et réim­plan­té dans l’utérus mater­nel. Depuis, plus de dix mil­lions d’enfants à tra­vers le monde sont né·es grâce à la fécon­da­tion in vitro. « Mais même si les tech­niques ont évo­lué, l’efficacité reste rela­ti­ve­ment faible. À peine une PMA sur quatre donne nais­sance à un enfant. Et ce taux de réus­site pla­fonne depuis des[…]

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