Mise à jour du 3 janvier 2022 : Depuis le 1er janvier en France, les factures Internet fixe et mobile comportent une nouvelle donnée, celle de l'empreinte carbone de l'utilisation des données. Un décret publié au journal officiel le 23 décembre, complétant la loi de lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (AGEC) de 2020, y oblige désormais les opérateurs. Le mode de calculs, basé sur les travaux de l'Ademe, est contesté par les spécialistes, bien que la pollution de l'utilisation d'internet ne soit pas en cause.
Utiliser Internet a un fort impact quotidien sur notre empreinte carbone. On vous explique pourquoi et on vous donne des pistes pour limiter la casse.

« Ting ! » fait votre messagerie : vous avez reçu un e‑mail ! Immatériel, rapide, silencieux, inodore, propre, moderne – et surtout sans effort –, l’univers d’Internet est formidable : un petit clic et hop, le monde vient à nous. Le problème, c’est que chaque clic, comme chacune de nos actions, laisse une empreinte écologique qui, multipliée par des milliards, finit par peser lourd en gaz à effet de serre. Causette vous emmène dans les entrailles du réseau des réseaux, cet ogre dévoreur d’énergie, et vous donne quelques tuyaux pour réduire votre pollution et sauver Nénette (la Terre)… avec le sourire.
Les chiffres liés à Internet donnent le tournis :

Et pourtant, aujourd’hui, seuls 42% de la population mondiale sont connectés à Internet.


Lorsqu’on envoie un email à quelqu'un, comme ça va très vite, on pense toujours qu’il va tout droit d’un ordinateur à l’autre, comme le vol d’un oiseau joli.

En fait, non.

En plus, pour faire le tour du monde, un e‑mail passe par tout plein d’appareils qui consomment tous de l’énergie et produisent du gaz à effet de serre (prout !).

144 milliards d’e‑mails sont échangés chaque jour dans le monde. En plus, l’impact climatique de l’e‑mail augmente avec le poids des pièces jointes et le nombre de destinataires.

Trente-trois e‑mails de 1 Mo adressés à deux destinataires par jour et par personne, ça entraîne l’émission de 180 kilos de CO2 par an, ce qui équivaut à plus de 1 000 kilomètres parcourus en voiture. Ça nous fait du 1,35 g par e‑mail, quand même. Et ce n’est pas tout : il y a d’autres impacts : l’envoi d’un e‑mail avec une pièce jointe de 1 Mo consomme 7,5 g équivalent de fer, soit le poids d’une pièce de 1 euro.


Utiliser un moteur de recherche – appelons-le Voogle, au hasard – ça ne demande aucun effort. Et c’est bien ça le problème.

Mais, en vrai, une recherche, ça fait comme ça :
1- Vous « allez » sur la page du moteur de recherche (MDR)… et la page « vient » chez vous. 2- Vous tapez un mot-clé dessus. Là, les machines se mettent à chauffer (prout, prout) pour analyser les données indexées et vous renvoyer des réponses. 3- Vous les consultez et cliquez sur l’adresse qui vous convient. La page que vous avez choisie « vient » chez vous. 4- Ça y est, vous y êtes ! Pas si simple, hein ?

Alors que si vous avez préalablement indexé la page, ça fait comme ça :

1- Vous envoyez l’adresse de la page à votre hébergeur. 2- La page que vous avez choisie vient chez vous.
Encore mieux : si vous l’avez sauvegardée, la page est déjà chez vous !


Indexez (ou archivez) les pages dont vous avez besoin…

Globe-trotter
La France compte 29 millions d’internautes, lesquels effectuent en moyenne 949 recherches Internet par an. Soit[…]