Ce jeudi, la ministre déléguée chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations Aurore Bergé a présenté un nouveau plan de lutte contre la prostitution, qui tire les conclusions des échecs de la loi de 2016 contre le système prostitutionnel et qui tente d'apporter des réponses au phénomène vertigineux de la prostitution des mineur·es.
D'abord annoncée pour septembre 2023, la première "stratégie nationale de lutte contre la prostitution" a été lancée par Aurore Bergé ce jeudi 2 mai. Pour la ministre déléguée chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, il s'agit de "s’adapter aux nouvelles formes de prostitution sans changer la loi", a‑t-elle indiqué dans un entretien au journal La Croix.
De fait, ce plan de lutte consiste avant tout à “renforcer l’application de la loi de 2016”, qui avait mis fin aux poursuites judiciaires envers les prostitué·es pour, à l’inverse, pénaliser le·la client·e en plus des proxénètes. En parallèle, la loi instaurait un “volet social”, c’est-à-dire un dispositif de Parcours de sortie de la prostitution (PSP) afin d’accompagner financièrement et professionnellement les prostitué·es souhaitant arrêter d’exercer.
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