Rares dans le porno, le clito et sa mise en scène active, le cunnilingus, sont quasi inexistants dans le cinéma traditionnel. Et quand il est bel et bien montré à l’écran, il subit parfois les foudres de la censure. Heureusement, des exceptions subsistent et quelques gâteries passent entre les mailles du filet.
Aux États-Unis, la censure, c’est sûr ?
En 2014, l’actrice Evan Rachel Wood, assez vénère, avait résumé ainsi, à propos du film Charlie Countryman, la condition du cunni sur les écrans yankees : « La MPAA * a une nouvelle fois jugé préférable de censurer la sexualité d’une femme. La scène où les deux personnages principaux [elle-même et Shia LaBeouf, ndlr] font l’amour a été changée, car certaines personnes ont estimé que le cunnilingus était “inapproprié”. Mais les scènes dans lesquelles les gens se font exploser la tête sont restées telles quelles. »
Oui, le cunnilingus, s’il s’invite plus souvent dans les films américains que dans les longs- métrages français, est pourtant souvent l’occasion d’une censure… de taille variable. Ainsi le film Blue Valentine, dans lequel Ryan Gosling gâte Michelle Williams avec un cunni gourmand, obtient[…]