Égérie du mouvement de grève scolaire en Allemagne, cette étudiante de 23 ans est sans doute l’activiste climatique la plus connue de son pays. Sa priorité : fermer les centrales à charbon, alors qu’une nouvelle centrale doit être mise en service en 2020.

climatique à la fac, en 2015. Aujourd’hui, elle est activiste à plein temps.
© Alexandra Polina pour Causette
Luisa Neubauer, 23 ans, n’a pas attendu les grèves scolaires pour le climat pour s’engager. Sa prise de conscience débute quand elle est encore à l’école : lors d’un cours de géographie, elle entend parler de l’effet de serre et s’étonne qu’il n’y ait qu’une seule leçon consacrée à un problème aussi grave. À la fin du lycée, elle se dirige vers des études de géographie. Elle explore alors pour la première fois toutes les données et théories scientifiques qui existent derrière la question du réchauffement climatique. « Comme beaucoup, je savais que la planète n’était pas vraiment en bon état. Mais je n’avais aucune idée du rythme auquel nous nous dirigions vers le désastre que nous avions nous-mêmes créé. Nous en sommes à un tel point que personne ne peut garantir la survie de l’humanité », explique-t-elle. La même année, en 2015, a lieu la COP21 à Paris. La jeune femme, originaire de Hambourg, s’engage dès lors activement comme militante climatique, notamment dans la campagne Fossil Free Germany menée par l’ONG de défense de l’environnement 350.org.
Contexte local oblige, elle milite pour la sortie du charbon de l’Allemagne, où l’on trouve les centrales les plus[…]