La recherche se penche de plus en plus sur les rots et bouses de vaches, et explore des pistes pour réduire leurs émissions de méthane. Car quand il faudra nourrir 9 milliards d’êtres humains et que la population mondiale des ruminants augmentera, on sera bien mal !
Lorsque le monde a les yeux rivés sur les émissions de dioxyde de carbone (CO2), les vaches en profitent pour éructer et lâcher des bouses. Quand elles le font, elles libèrent dans l’atmosphère le méthane qui s’est formé dans leurs panses au moment de la digestion. Problème, le méthane est un gaz à effet de serre qui possède un important pouvoir calorifique. Son potentiel de réchauffement global est vingt-huit fois plus puissant que celui du CO2 sur une période de cent ans. Les émissions de méthane sont certes plus faibles que celles du dioxyde de carbone – et elles se dégradent beaucoup plus rapidement (en une dizaine d’années, contre une centaine pour le CO2) –, mais[…]